Isolation thermique extérieure : 6 conseils pour la réaliser soi-même

Isolation Thermique Extérieure

Isolation thermique extérieure : 6 conseils pour la réaliser soi-même

Isolation thermique extérieure

L’isolation thermique intérieure par doublage est une véritable erreur dont les divers perfectionnements techniques se développent pourtant, en France surtout, depuis la crise pétrolière de 1973. Elle laisse la masse des murs, les refends, les jonctions murs/dalles, les dalles elles-mêmes à la merci des ponts thermiques et du choc thermique sur la façade.

C’est en fait une technique palliative qui a été perfectionnée au détriment de l’isolation thermique extérieure que nos voisins (nordiques notamment) ont poussé en priorité.

Dans cette technique de pointe (isolation thermique extérieure) privilégiant la protection intégrale de la masse des murs derrière le complexe isolant, c’est un gain de 25 à 30 % des déperditions par rapport à l’isolation par doublage intérieur. Mais différents ’’points de détails’’ sont importants à connaître et à respecter lors de la mise en œuvre pour une parfaite efficacité et une très longue durée dans le temps. Ce sont ces éléments que je porte à votre attention dans cet article sur l’isolation thermique extérieure.

« C’est CHER… » est la première des erreurs à évacuer !

Avec le complexe isolant thermique extérieur, non seulement vous économiserez intégralement les doublages intérieurs isolants, mais vous réaliserez aussi, dans la même opération, le ravalement de finition extérieur de votre façade en mettant toute la maçonnerie à l’abri du choc thermique. Pour celui qui a déjà une isolation thermique intérieure et qui intervient, par exemple, pour un ravalement de façade, cette isolation thermique extérieure pourra être réduite en épaisseur. Mais elle permettra d’atteindre le niveau d’efficacité exigé par les nouvelles normes thermiques nées du Grenelle de l’environnement et ajoutera une protection intégrale de votre maçonnerie…

Conseil n°1 : Choix de l’isolant En ITE  (Isolation thermique extérieure)

On peut utiliser aussi bien le polyuréthane que le polystyrène extrudé ou expansé.

Conseil n°2 : Préparation de la pose isolation extérieure

Le collage des plaques côte à côte, à bord lisse touchant est souvent préconisé, même par les fournisseurs de matériaux… et pourtant, c’est une erreur ! Aussi bien pour l’efficacité thermique que pour la durée.

Nul besoin cependant d’acheter plus cher des plaques d’isolants pré-usinées emboîtables (rainure et languette). Il est recommandé de faire une découpe périphérique facile à mi-épaisseur des plaques permettant une pose emboîtée lors du collage, véritable et unique garantie d’une continuité parfaite de vos façades et d’une parfaite rupture du pont thermique.

Conseil n°3 : Collage sérieux et attentif

Il y a pas mal de chantiers sur lesquels la colle utilisée était la MAP… bien connue des plaquistes et utilisée pour le collage en intérieur des plaques de plâtres BA13. À exclure, bien sûr, pour le collage par plot des isolants extérieurs.

Une colle compatible PSE sera utilisée et au préalable bien mélangée avec un mélangeur mécanique monté sur votre perceuse.

Conseil n°4 : Chevillage sérieux des plaques collées

Même les fournisseurs de matériaux proposent souvent l’option collée ou chevillée, ce qui est une erreur. Là aussi, il ne faut pas hésiter. Dès que la colle est sèche, fixer les plaques par des chevilles plastiques à large collerette avec clou central d’expansion. (voir page 13 du guide pour les astuces de mise en place).

Conseil n°5 : Enduction de l’isolant et toile de verre

Quand le collage et la fixation mécanique sont terminés, l’enduit de surface devra être entrepris en respectant bien le passage de deux couches successives.

La 1ʳᵉ intégrera immédiatement la toile de verre. Dès qu’elle sera sèche, la 2ᵉ couche sera passée pour parfaire la planimétrie de la surface.

Surtout ne pas chercher à accélérer ce processus en mettant une seule couche plus épaisse, car cela serait désastreux pour la durée de votre façade.

Conseil n°6 : Crépi final

Celui qui aura peur de cette étape pourra alors confier cette tâche à un façadier projeteur qui n’aura aucun mal, sur cette surface parfaitement plane et lisse, à mettre la touche finale qui viendra garantir l’étanchéité parfaite de la façade.

Conseils supplémentaires pour une parfaite isolation thermique extérieure

Les étapes chronologiques à respecter sont essentielles pour une parfaite durée dans le temps. Il est évident qu’il s’agit là du chantier type à réaliser soi-même pour respecter parfaitement chacune des étapes, au moins jusqu’à la couche de crépi final.

Je voudrais vous faire part d’une méthode d’isolation thermique extérieure qui vous permettra réellement de :

  • Gagner dès le départ sur la facture de votre chantier, neuf ou rénovation
  • Gagner à vie sur le confort et la protection totale et durable de votre façade,
  • Gagner chaque année sur vos factures de chauffage et d’entretien,
  • Gagner enfin par une réelle valorisation définitive de votre patrimoine immobilier.

Vous trouvez cet article sur l’isolation thermique extérieure sympa ? Parlez-en à vos amis 🙂

2 Commentaires

    • Habitat sur 22 avril 2014 à 11 h 04 min
    • Répondre

    Merci pour les astuces, je pense que je pourrais l’utiliser pour certaines parties de ma maison, mais le problème est que je ne peux pas tout faire. Le reste de la maison devra avoir une isolation intérieure pour ne pas gâcher la beauté des murs. Peut-être y t-il des solutions qui m’empêcheraient de perdre de l’espace ?

    • patrice sur 4 juin 2018 à 7 h 36 min
    • Répondre

    Super infos ici, ce blog sera utile au futur utilisateurs en auto construction. De plus, pour l’isolation du toit en particulier, il faut bien parler d’ une résistance aux agressions mécaniques, ultraviolets, chaleur. Et pour ce faire La membrane edpm me semble la meilleure.

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