Et si nos aliments étaient touchés par le réchauffement climatique ?

Pommes et réchauffement climatique

Et si nos aliments étaient touchés par le réchauffement climatique ?

Pommes et réchauffement climatique


Selon une étude japonaise, la pomme aurait changé de goût et de texture depuis les années 70… Plus sucré et moins croquant, le troisième fruit le plus consommé de la planète subirait de plein fouet les effets de la pollution.

Aussi étrange que cela puisse nous sembler, le réchauffement climatique modifierait donc les paramètres liés au goût et à la texture des pommes. Des changements subtils bien sûr, que vous ne ressentirez peut-être pas, mais qui signifient que la pomme pourrait encore changer de goût dans les années à venir. De quoi se poser des questions…

Les effets du réchauffement climatique

C’est l’augmentation de la température moyenne, relevée sur ces 40 dernières années, respectivement de 0,31°C et de 0,34°C par décennie et dans chacune des deux régions où ont été effectués les prélèvements, qui serait la conséquence du changement de goût et de texture des pommes. Une augmentation de la température qui a eu pour conséquence de modifier les dates d’ouverture des bourgeons et la floraison des pommiers qui ont alors avancé peu à peu dans l’année.

À savoir que cette étude a été réalisée sur deux variétés de pommes : la Fuji (la plus répandue dans le monde selon cette même étude) et la Tsugaru.

Un nouveau goût depuis les années 70

Si l’étude a relevé une diminution au cours du temps de l’acidité et de la fermeté des fruits, elle a en revanche observé une tendance à la hausse de la concentration en sucres des pommes. Des changements modérés mais significatifs qui, selon les chercheurs, témoignent que les attributs de texture et de goût des deux variétés se sont modifiés en réponse à la hausse du thermomètre.

Que nous réserve l’avenir ?

Si le changement climatique se poursuit, l’équipe de chercheurs estime que les modifications dans les attributs de goût et de texture des pommes pourraient être encore plus frappantes avec des floraisons encore plus précoces et une hausse des températures pendant la période de maturation du fruit. À noter qu’en 2011 déjà, le CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale) avait diffusé un rapport de sa Commission sur l’agriculture durable et le changement climatique.

Ce rapport indiquait que : « dans les décennies à venir, le changement climatique aura un effet global négatif sur la production agricole ». Pour cette raison, la commission appelait une fois encore à orienter les efforts politiques vers un système alimentaire durable, passant par la mise en place de systèmes de production agricole résistants au climat par une utilisation efficiente des ressources, par un développement des chaînes logistiques produisant peu de déchets, tout en assurant une nutrition adéquate encouragée par des choix alimentaires sains. Affaire à suivre…

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