Hic… le… hic… hoquet ! Qu’est ce que c’est ?

Comment stopper une crise de hoquet

Comment stopper une crise de hoquet

Nous avons tous déjà souffert au moins une fois d’une petite crise de hoquet, mais vous êtes-vous déjà posé la question de savoir de quoi il s’agissait réellement ? Explications.

Phénomène momentané, banal et inoffensif, le hoquet survient en général après un repas trop copieux ou après avoir avalé trop rapidement… Heureusement, il existe de nombreuses astuces pour faire cesser ces spasmes parfois incommodants.

Fiche technique du hoquet : quésaco ?

Le hoquet, dont le nom scientifique est « myoclonie phrénoglottique », se caractérise par une succession de brusques contractions du diaphragme, le muscle qui sépare le thorax de l’abdomen.

Il s’agit d’un réflexe respiratoire incontrôlable et involontaire qui n’a pas de fonction utile connue, contrairement à l’éternuement. Chaque spasme du diaphragme entraîne la fermeture brutale de la glotte, qui fait vibrer les cordes vocales et produit un « hic » caractéristique. Il touche tous les humains, y compris le foetus et les bébés, mais aussi d’autres mammifères.

Les différents types de hoquet

Bien que le hoquet ne dure généralement que quelques minutes seulement, dans certains cas pathologiques, il peut se prolonger et devenir nocif pour la santé.

Le hoquet bénin, souvent lié à une dilatation de l’estomac après un repas copieux, est un phénomène inoffensif, même chez les bébés. En revanche, il est conseillé de consulter son médecin en cas de hoquet chronique (qui revient régulièrement) ou si ce phénomène dur.

Les médecins parlent de hoquet persistant quand il dure plus de 48 heures et de hoquet réfractaire s’il dure plus d’un mois. Dans ce cas, il s’agit d’une pathologie sérieuse qui peut être liée à une maladie comprimant ou irritant le nerf du diaphragme.

Causes et facteurs de risque

Souvent la cause du hoquet n’est pas retrouvée, mais lors des crises prolongées ou récidivantes, certaines peuvent être mises en évidence :

  • la simulation des nerfs afférents : déglutition de substances chaudes ou irritantes ;
  • l’insuffisance rénale ;
  • l’alcoolisme ;
  • la grossesse ;
  • les infections abdominales : estomac, œsophage, intestin, pancréas, foie, vésicule biliaire…

Comment faire passer le hoquet ?

Il existe une multitude d’astuces permettant de faire cesser le hoquet. Un premier remède consiste à retenir sa respiration le plus longtemps possible. De fait, l’augmentation du taux de dioxyde de carbone (CO2) dans le sang fait cesser les spasmes.

Traitements simples

  • Apnée prolongée : suspendre la respiration le plus longtemps possible.
  • Hyperventilation (mouvements respiratoires profonds et rapides) dans un sac en papier (sous surveillance).
  • Boire un verre d’eau rapidement.
  • Avaler du pain sec ou de la glace pilée, du vinaigre sur un sucre.
  • Traction sur la langue.
  • Compression prudente des globes oculaires.
  • Pression sur les artères radiales au pouls…

Mais si l’apnée ne vous tente pas, vous pouvez aussi faire fondre un sucre sur votre langue ou boire un ou plusieurs verres d’eau froide : ces deux astuces sont censées stimuler le pharynx et arrêter les contractions du diaphragme.

La méthode du verre d’eau est plus efficace si l’on comprime son diaphragme en buvant, par exemple, en se penchant en avant, mais ça… c’est plus facile à dire qu’à faire ! Alors pour comprimer le diaphragme, vous pouvez aussi vous allonger sur le dos et ramener vos genoux contre la poitrine.

Enfin, une méthode douce et réputée très efficace consiste à masser le dos de la personne prise d’une crise : en pressant fortement la ligne horizontale reliant le bas des omoplates, on agit sur les nerfs impliqués dans le hoquet et il cesse comme par magie.

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