C’est une « nouvelle » technique écologique, si ce n’est qu’elle aurait du faire partie de nos habitude de consommation depuis bien longtemps… En dehors du recyclage, il existe en effet une autre méthode pour éviter que notre belle Planète Terre ne sombre trop vitre sous les tonnes de déchets produits chaque jour par nos amis les Hommes…
Réduire ses déchets à la source, c’est à la fois réduire ses déchets en quantité et en toxicité. La quantité en volume de déchets et la toxicité en pollution pure de nos ressources naturelles vitales (comme les nappes phréatiques, les plantes, etc.)
Pourquoi adopter cette technique ?
Tout simplement parce que c’est une méthode gratuite (si si, ça ne vous coûtera rien, promis !), c’est une technique immédiate (à vous de faire les bons choix directement au supermarché) et il n’y a pas de « loi », dans le sens que vous pouvez consommer ce que vous voulez quand vous voulez : c’est bien , non ?
Par ailleurs, réduire ses déchets à la source, ça participe à la réduction de gaz à effet de serre, et c’est aussi plus avantageux que le recyclage. Partons du principe que le recyclage sert par exemple à transformer un carton d’emballage : le carton d’emballage est déjà, en soi, produit, ensuite, il est transporté, et enfin, il est transformé : dans ces trois phases, il y a le coût environnemental et le coût du recyclage. Alors, pourquoi ne pas utliser de carton d’emballage tout simplement ? C’est ça, la réduction des déchets à la source ! Et puis… Imaginez : additionnez la réduction des déchets en plus du recyclage, le résultat serait presque parfait !
Son principe
Dans les pays où la réduction des déchets est mise en place, comme en Nouvelle-Zélande d’ailleurs, avec l’opération Zero West (zéro déchet), les biens de consommation produits selon ce principe ont quelques spécificités que l’on ne peut pas nier :
- ils ont un minimum d’emballage, ce qui produit donc un minimum de déchets
- le nombre de produits correspond au besoin des consommateurs
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il y a un suivi économique et écologique, de la naissance du produit à son tombeau (si si, c’est l’expression utilisée, mais bon, on peut dire en tous cas que le produit est strictement écologiquement surveillé du début à la fin.
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Au niveau marketing, c’est vrai que l’on a vu mieux, mais justement : les sociétés qui répondent à l’opération Zero West, répondent aussi à un marketing écologique, qui, à défaut de ce que l’on peut croire, attirent beaucoup de consommateurs, puisque déjà éduqués à consommer écologiquement.
Réussir à changer les mentalités
Pour la réduction de la quantité de déchets, il suffit d’arrêter, ou du moins de réduire, la consommation de produits jetables comme les nappes en papier, les couverts en plastique, les lingettes lavables, etc.
Par ailleurs, on pourrait également lancer une campagne contre les courriers non adressés dans les boîtes aux lettres, comme les prospectus par exemple, qui, parfois tellement nombreux, cachent les factures qui, elles sont sans doute beaucoup plus importantes niveau priorité…
Pour ce qui est de la réduction en toxicité, il faudrait simplement là aussi arrêter ou réduire la consommation de pesticides ou autres produits chimiques. D’ailleurs, pour les produits d’entretien à la maison, au lieu d’acheter 10 produits qui correspondent chacun à des tâches bien définies, pourquoi ne pas opter pour un produit ménager qui nettoie toutes sortes de tâches sur toutes sortes de surfaces ? Si si, regardez bien, ça existe…
Vivre c’est bien. Savoir vivre c’est mieux
Réduire la quantité de nos déchets nous permettra de limiter le nombre d’installations de traitements, d’économiser des matières premières comme le pétrole, dont on fait le plastique, ou les métaux précieux, utilisés dans l’électronique, par exemple. Sans oublier l ’eau et l’énergie nécessaires à la fabrication de tant de produits et emballages qui fini s sent comme déchets.
Réduire la nocivité de nos déchets c’est aussi très important. Aussi faut-il apprendre à les connaître pour ne pas les jeter dans la poubelle du tout-venant et pour les déposer là où ils seront traités convenablement.
Comme disait Coluche : « Quand on pense qu’il suffirait qu’on l’achète pas pour qu’on le fabrique pas ».
Et c’est là le principe de l’offre et de la demande : si on adoptait tous le même comportement d’acheteur, c’est-à-dire ne plus acheter des produits toxiques par exemple, les fabriquants auraient moins à gagner à produire ces mêmes produits (ben oui, puisque personne ne les achèterait, du coup) Ainsi, cela pourrait même pousser ces fabriquants à revoir leur mode de fonctionnement, et à se lancer dans une conduite plus écologique !
Le souci est donc bien là : il faut rééduquer les comportements : il n’est jamais facile de se demander lorsque l’on rentre dans un supermarché, si on a « réellement besoin de s’acheter tel ou tel produit ».
Il faut également savoir dire « non » : en effet, ce n’est pas parce que la société de consommation nous dit aujourd’hui que c’est en consommant que l’on devient plus heureux qu’il faut le croire… Bien au contraire !!!
Et puis… consommer, ça coûte cher !!!
2 Commentaires
Excellent article.
C’est un véritable plaisir de lire cet article, je vous en remercie grandement !!!