Le jeûne, une nouvelle thérapie du cancer?

Le jeûne: Etonnantes perspectives
dans le traitement de nombreuses maladies

 

Le jeûne, une nouvelle thérapie du cancer

Le jeûne une nouvelle thérapie du cancer


Diabète, hypertension, obésité, cancers… ces pathologies se multiplient dans les pays occidentaux. Si l’espérance de vie s’accroît, la consommation de médicaments explose. Sommes-nous condamnés à avaler toujours plus de pilules pour vivre vieux ? Et s’il existait une autre voie thérapeutique ?

Une méthode accessible à tous, gratuite et efficace contre autant de maladies graves et invalidantes, sans que cela soit encore connu et diffusé, voilà qui a de quoi laisser songeur et dubitatif… Le Jeune une Nouvelle Thérapie…

Le jeûne, une méthode qui mérite une caution scientifique

Les pionniers de ces études sur le jeûne thérapeutique ont été les Russes, et en premier lieu pour des pathologies psychiatriques ! Puis d’autres équipes, également russes pour la plupart, ont montré les bénéfices étonnants de cette méthode face aux maladies métaboliques (diabète, hypertension artérielle…), aux rhumatismes inflammatoires, aux allergies et à l’asthme, etc.

Beaucoup plus récemment, un chercheur américain d’origine italienne a montré l’impact très positif d’une courte période de jeûne avant chaque séance de chimiothérapie.

À voir sur le web Le péril jeûne? Voilà des années que des francs-tireurs de la médecine travaillent sur la délicate question du jeûne. Et si la clé du bonheur résidait dans l’abstinence ?

À rebours de toutes les conventions scientifiques, ils se sont demandé si le corps humain n’était pas son meilleur médicament. Après tout, depuis l’apparition de la vie, les êtres de tous poils ont dû affronter la famine, et ils sont toujours là. À l’inverse, ne sommes-nous pas en train de périr sous les coups de notre surabondance alimentaire ?

Commencées en Union soviétique, ces recherches ont été parallèlement menées en Allemagne et en Californie et toutes aboutissent aux mêmes conclusions : médicalement encadré, le jeûne raffermit le corps, lui permet d’affronter des traitements de choc comme la chimiothérapie et peut même soigner des maladies telles que le diabète, les rhumatismes ou l’hypertension.

L’origine nutritionnelle des maladies…

L’efficacité du jeûne sur les différentes pathologies présentées dans le reportage est avant tout la preuve de l’origine nutritionnelle prépondérante de toutes les maladies évoquées. Ceci est assez évident et logique pour les maladies métaboliques, qui dépendent directement de notre alimentation, mais nous connaissons désormais le processus fondamental qui favorise l’apparition des pathologies neuro psychiatriques, allergiques, auto-immunes et cancéreuses. Il s’agit de l’inflammation chronique, dont les causes nutritionnelles sont maintenant connues : aliments proinflammatoires d’origine industrielle, intolérances alimentaires, carences micro-nutritionnelles, intoxication par les polluants contenus dans la nourriture : métaux lourds, pesticides…

Dès lors, il est logique d’imaginer que le jeûne pendant ’une période, en interrompant l’intoxication d’origine alimentaire, puisse avoir des effets bénéfiques rapides sur ces pathologies.

Cette efficacité présente l’immense avantage de sensibiliser les patients à l’importance de leur alimentation sur leurs maladies, ce qui n’est pas toujours évident : jusqu’à présent, on proposait des régimes de quelques semaines, mais le jeûne permet de se faire une idée en quelques jours seulement. Cependant, si la privation de nourriture permet une amélioration rapide des symptômes, le reportage précise pour chaque pathologie que c’est ensuite une alimentation équilibrée qui permet de maintenir dans la durée les bénéfices obtenus.

Comment expliquer que le jeûne est un allié de la chimiothérapie ?

Le cas des cancers est bien différent, car l’efficacité du jeûne repose dans ce cas sur la différence de métabolisme entre les cellules saines, capables de s’adapter à la privation de glucose, et les cellules cancéreuses, qui en sont dépendantes.

Otto Warburg, un prix Nobel de médecine, a montré en 1924 que les cellules cancéreuses ont un métabolisme au moins partiellement anaérobie, très fortement consommateur de glucose. Cette dépendance des cellules cancéreuses au glucose est confirmée de nos jours par l’examen appelé TEP-scan (tomographie par émission de positons), qui objective la concentration de glucose radio-actif au niveau de ces cellules. On comprend dès lors l’agression que représente la privation en glucose pour le métabolisme tumoral. Cependant, s’il est séduisant d’« affamer » le cancer, cette stratégie ne peut durer très longtemps, l’organisme souffre également.

Le génie du chercheur Valter Longo est d’avoir proposé le jeûne en association avec les chimiothérapies anti-cancéreuses. En effet, dans le protocole à l’étude actuellement aux Etats-Unis, la courte durée du jeûne (2 à 3 j.) ne suffit pas à affaiblir l’organisme, mais suffit par contre à faire passer le métabolisme des cellules saines en mode de « diète cétogène » : les tissus n’utilisent plus le glucose pour fonctionner, mais les corps cétoniques issus de l’utilisation des réserves graisseuses (lipolyse, comme cela est expliqué dans le reportage). Or, selon Valter Longo, les cellules cancéreuses n’apprécient pas ce nouveau carburant !

A ce stade, l’arrivée des drogues anti- cancéreuses semble alors beaucoup plus préjudiciable pour les cellules cancéreuses que pour les cellules saines, selon les premiers résultats obtenus sur dix patients.

Bien entendu, les résultats définitifs de l’étude en cours sont nécessaires pour s’assurer non seulement des la diminution des effets secondaires des chimiothérapie, mais surtout pour confirmer l’absence de baisse d’efficacité des drogues administrées.

Des résultats à confirmer et un protocole à tester

En attendant de nouvelles études à plus grande échelle, rien n’interdit à un patient de prendre l’avis de son cancérologue, reportage à l’appui,  sur cette courte diète avant chaque chimiothérapie. Il est logique d’effectuer une diète stricte de 3 jours avant l’injection de la chimiothérapie, mais en apportant par contre durant cette période des doses assez fortes de certaines vitamines et oligo-éléments : les patients sont déjà très souvent carencés en vitamines B et D, en zinc, magnésium et sélénium, et le jeûne ne doit pas aggraver encore ces carences (éviter par contre le fer et le cuivre). En outre, durant la semaine qui suit la chimiothérapie, il est logique de proposer une alimentation appauvrie en polyamines, grâce aux produits de la gamme Castase, développés spécifiquement.

“Je suis, pour ma part, convaincu du bien fondé de la logique du jeûne sur les différentes pathologies évoquées ci-dessus, mais la conviction ne saurait bien sûr remplacer les preuves ! Espérons que celles-ci ne tarderont pas à venir.” Dr Michel Lallement

 

 

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8 Commentaires

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  1. Bonjour Abdellatif,

    Merci pour cet article tres intéressant.

    Je connais une personnes qui jeune régulièrement et en est enchanté.
    Depuis son asthme a disparu.

    Il est certain que l’alimentation bien choisie soigne, mais dans le cas contraire, elle peut détruire.
    Vous connaissez surement le livre du Dr Seignalet « l’Alimentation ou la 3° médecine »

    Merci de signer la pétition pour sauver les abeilles :
    http://www.forme-jeunesse.com/infos-diverses/sauvons-les-abeilles/

    Bien cordialement,
    Charlotte

    1. Bonjour Charlotte,

      Je vous remercie pour votre témoignage.

      Le livre du Dr Seignalet est un ouvrage, qui est destiné aux professionnels de santé, et ce à plusieurs titres : les notions abordées sont souvent assez «techniques». Pour les particuliers, ils ne seront intéressés que par un chapitre « la sclérose en plaques » , alors que les professionnels de santé (au sens large) seront sans doute intéressés par une plus large part de l’ouvrage.

      Personnellement je recommande un programme français de thérapie naturelle en 3D

      A propos de la pétition pour sauver les abeilles, nous devons nous mobiliser tous pour arrêter ce massacre. Non à la mise en péril de notre écosystème pour servir les intérêts de multinationales agrochimiques.

      Je viens de ma part de signer la pétition, et je vais consacrer un article sur mon blog à ce sujet pour faire passer l’information à un large public.

      Cordialement,
      Abdellatif

    • Casals Jacques sur 22 janvier 2013 à 14 h 31 min
    • Répondre

    J’ai 67 ans et ai été traité pour un LYMPHOME DIFFUS A GRANDES CELLULES B.

    – Après une perte de 6-7 kg en quelques mois et une asthénie marquée (fatigue générale) une tumeur importante (14x12cm) est découverte sur ma rate (échographie et scanner), due à un Lymphome diffus à grandes cellules B. Je suis pris en charge par le service d’hématologie du Centre Hospitalier Sud-Francicien de Corbeil qui vient d’être mis en service depuis quelques semaines.Ponction de moelle osseuse (confirme que la moelle est atteinte par un lymphome de la zone marginale)

    – Le 31/07/2012 : splénectomie (ablation de la rate avec sa tumeur).

    – Mise en place d’un programme de 6 chimiothérapies (protocole R-CHOP) à partir du 24-25/08/2012 (1ère chimio sur 2 jours pour observer la tolérance au traitement, puis 5 chimios sur une journée, en hôpital de jour, espacées de 3 semaines).

    – Le 21/08 visite d’une amie qui me fait découvrir sur Internet les essais menés sur des rats par le Professeur Longo, médecin biologiste gériatre, à Los Angeles. Il étudie l’effet du jeûne sur le traitement contre différents cancers (dont des cancers humains inoculés aux rats). Il applique les produits de la chimiothérapie sur des rats divisés en 2 lots : un lot alimenté normalement et un lot qu’il fait jeûner durant 2 jours avant le traitement.

    Les résultats dépassent ses espérances. Sur les rats ayant jeûné :

    – La tolérance aux produits est bien supérieure : des doses de 3 à 4 fois supérieures aux normes sont bien tolérées, tandis qu’elles sont létales pour les rats alimentés normalement.

    – De plus, dans tous les cas, l’efficacité du traitement est nettement améliorée par le jeûne (la mortalité est sensiblement réduite chez les rats qui ont jeûné).

    – Enfin il observe même que sur certains cancers, le jeûne seul (sans traitement) est aussi efficace que le traitement seul (avec une alimentation normale).
    A la suite de ces résultats, plusieurs expériences portant sur l’effet du jeûne sur le traitement chimio de cancers sont entrepris sur l’homme aux USA, en Allemagne, aux Pays-Bas,… Pour le moment, l’effet bénéfique du jeûne sur la tolérance aux traitements est confirmé. Pour ce qui est de son effet sur l’efficacité du traitement, il faudra encore attendre plusieurs années pour avoir un recul suffisant. Il convient donc de rester prudent pour ce qui est de l’application à l’homme.

    – Cependant, à la vue de ces résultats, je suis convaincu et décide de jeûner dès la première chimio. Ainsi je vais aux 2 premières chimiothérapies (du 24-25/08 et du 14/09) en faisant un jeûne de 2 jours. Mais – craignant les réactions des hématologues qui me suivent, puisque cela va à l’encontre des recommandations qui m’avaient été faites : de bien manger pour être fort lors des chimios – durant ces 2 chimios, je prends normalement les repas servis par l’hôpital.

    Par contre pour les 4 chimios suivantes (du 05/10, du 26/10, du 16/11 et du 07/12) j’applique un jeûne plus étendu : de 2 jours avant au lendemain soir de la chimio (soit un total de 4 jours complets).

    – Il s’agit d’un jeûne strict : aucune alimentation, mais par contre beaucoup d’eau et de tisanes, sans sucre. Etant très motivé par ce que j’ai lu, ces jeûnes ne m’ont pas coûté de gros efforts.

    RESULTATS :

    – J’ai très bien supporté les chimiothérapies : peu d’effets secondaires.

    – Commentaire de l’hématologue pour ma 1ère chimio : tolérance excellente. Elle m’a autorisé à repartir de l’hôpital seul au volant de ma voiture (45 km sur de grands axes de l’Ile des France) et n’a pas émis de réserves pour le jeûne lors des chimios suivantes, à la seule condition que le taux d’albumine (qui sert de transporteur aux produits du traitement) soit correct. Ce que j’ai vérifié avant les chimios suivantes.
    – Entre 2 chimios, je récupérais très bien le poids perdu lors des jeûnes, ce qui me permettait d’aborder les chimios suivantes dans de bonnes conditions physiques (et psychologiques).

    – A chaque chimio, j’ai fait l’aller et le retour de l’hôpital seul au volant de ma voiture, sans prendre aucun risque.

    COMMENTAIRES :

    – J’ai pris seul, avec l’accord de ma femme, la décision de faire ces jeûnes (contre l’avis de l’hématologue qui m’a suivi au long de ma maladie, mais était absente pour ma 1ère chimio). Lors du bilan final, à la fin de mon traitement, si l’hématologue n’a pas voulu reconnaître l’effet bénéfique du jeûne (cela va trop à l’encontre de la « doctrine » médicale qui est enseignée et un cas d’espèce ne fait pas loi), elle a au moins reconnu qu’elle ne pouvait pas dire que le jeûne m’ait porté préjudice.

    – Je ne déduis pas de mon expérience personnelle que le jeûne serait la panacée et qu’il faudrait le recommander pour toutes les personnes et dans tous les cas de cancer. A mon humble avis, il faut remplir certaines conditions pour se décider à jeûner avant et pendant les chimios :

    – être en bonnes conditions physiques et surtout ne pas se trouver en état de dénutrition ;

    – être dans de bonnes dispositions psychologiques : être combatif par rapport au cancer et ne pas voir le jeûne comme une épreuve mais comme une pratique bénéfique qui ne peut que nous aider.

    – A chaque cancer correspond un traitement différent avec des produits différents. Par conséquent ce que j’ai pu constater avec le jeûne sur la chimiothérapie appliquée à mon lymphome (chimio qui n’est pas des plus violentes), ne se vérifierait sans doute pas de la même façon sur d’autres traitements. Mais je n’en reste pas moins convaincu que l’effet du jeûne serait très probablement bénéfique dans tous les cas.

    EXPLICATION DE L’EFFET DU JEUNE SUR LA CHIMIO :

    L’un des effets du jeûne sur l’organisme est la baisse du taux de glucose du sang (le « carburant » énergétique).

    Or les cellules cancéreuses, étant très énergivores (elles se multiplient de façon accélérée et ont pour cela besoin de beaucoup d’énergie) sont considérablement affaiblies et deviennent donc plus vulnérables au traitement chimio. Cela est très clair chez les rats et reste à être confirmé par les essais en cours chez l’homme.

    Par contre, le reste de l’organisme (des autres cellules) au contraire, sous l’effet du jeûne, devient plus forte face à l’agression des produits de la chimiothérapie : la tolérance au traitement chimio est bien meilleure. Je puis en témoigner personnellement en ce qui me concerne et c’est confirmé par les essais en cours sur l’homme.

    1. Bonjour Jacques,

      Je vous remercie infiniment d’avoir partager avec nous votre expérience.

      Cordialement,
      Abdellatif

    • hamilton occult supplies sur 10 février 2013 à 17 h 46 min
    • Répondre

    Bonjour,

    Ton texte a vraiment répondu à mes attentes.
    Je n’avais que très peu, cette façon de voir ce problème, j’ai la sensation que je vais gagner en autonomie. merci!

    1. Bonjour Hamilton,

      Je vous vous remercie pour votre participation.

      Cordialement,
      Abdellatif

  2. Bonjour,

    Une petite information à propos du jeune. Un de mes fils se soigne de cette façon. Dés qu’il est enrhumé; Il jeune en partie. Il prend des tisanes ou un bouillon de légume.

    Le résultat est immédiat.

    A bientôt

    Charlotte

    1. Bonjour Charlotte,

      Merci d’avoir partager avec nous votre expérience.

      Cordialement,
      Abdellatif

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